Dimanche 17 septembre à partir de 15h
au Manoir de Lossulien au Relecq-Kerhuon.
Un atelier d’écriture sur des tablettes d’argile sera proposé par l’association Travesias et animé par Chantal Bideau lors des journées européennes du patrimoine.
Gravez vos mots et vos signes à la manière des tablettes sumériennes puis enfouissez-les afin de laisser une trace du présent aux archéologues du futur.
* L’enfouissement se fera dans un deuxième temps, plus tard dans l’année, une fois les tablettes sèches.
Et nous réinventerons l’écriture….
Des signes sur une tablette d’argile
Ourouk, l’une des cités de la région de Sumer, au sud de la Mésopotamie (Irak actuel), est à l’origine de la première écriture de l’histoire humaine.
Cette écriture est apparue vers 3300 avant Jésus-Christ. Il s’agit de signes gravés avec la pointe d’un roseau sur des tablettes d’argile humides. Après séchage au soleil ou cuisson au four, ces tablettes deviennent très résistantes.
Au début, les signes sont de simples dessins ou pictogrammes qui représentent les êtres et les biens (troupeaux, esclaves, maisons, outils…). Au fil du temps, les scribes simplifient ces signes et les réduisent à des symboles afin d’écrire plus vite. Ils ajoutent aussi des signes qui représentent des sons pour élargir leur vocabulaire. De cette combinaison de plus en plus savante de pictogrammes et de symboles phonétique est issue l’écriture des Sumériens. Les signes sont en forme de clous ou de coins d’où le qualificatif de cunéiforme donné à cette première écriture (d’après le latin cuneus, qui signifie coin).
Notons que l’écriture cunéiforme, sur tablettes d’argile, a été utilisée dans les relations diplomatiques au Moyen-Orient jusque vers l’an 1000 avant JC. Elle est demeurée en usage jusqu’au premier siècle de notre ère dans les temples de Babylonie.
Article du Télégramme Brest : ici